Déclaration de Patrimoine de patrimoine de Ghazouani, c’est bien mais insuffisant

Lundi 16 Septembre 2024

Dans plusieurs pays africains, la législation oblige les chefs d’états et hauts responsables nationaux, à déclarer leur patrimoine, sans imposer le devoir de le publique.


A défaut  d’obligation légale, ces derniers révèlent rarement  le contenu des actes déposés dans le secret des 4 murs de  bureaux hermétiquement fermés. Ils auraient pu en prendre l’initiative par souci de transparence, mais la pratique montre le contraire.
Il faut ajouter à ce blocage légal, un obstacle sociologique et culturel, qui empêche aux africains de parler publiquement de leur patrimoine. Chers hommes politiques « osez montrer vos biens » en écho aux revendications pressentes de l’opinion.
   Autrement,  l’exercice la déclaration restera toujours une  espèce de symphonie inachevée, un souci de transparence au rabais.   
Le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, a fait sa déclaration de patrimoine, devant  la Commission pour la Transparence Financière  dans la Vie Publique (CTFVP), le 12 septembre dernier, selon une nouvelle rapportée par l’AMI.
Cette institution est composée du président de la Cour Suprême (CS), du président de la Cour des Comptes (CC), du président du Conseil Supérieur de la Fatwa et des Recours Gracieux (CSFRG) et d’autres membres désignés par les instances précitées.
La déclaration a été enregistrée par le greffier rapporteur, en échange d’un récépissé de dépôt.