Sit-in des syndicats de l’enseignement à la place de liberté

Jeudi 22 Février 2024

Répondant à l’appel de l’Union des syndicats de l’Enseignement en Mauritanie (USEM), de nombreux professionnels de la craie ont participé à un sit-in dénonçant le refus du ministre de l’éducation nationale, Moctar ould Dahi, d’engager des négociations, en vue de mettre fin à un conflit social portant sur une plate forme revendicative vieille de plusieurs années.


Le ministre est opposé à l’idée de négocier avec des enseignants en grève.
La manifestation s’est déroulée à la place de la liberté, située entre la présidence de la République et l’assemblée nationale.
Amadou Tidiane Ba,  Secrétaire Général de l’USEM, explique que la   plate forme revendicative à l’origine de plusieurs débrayages mensuels depuis le début de l’année scolaire, porte « une augmentation significative du salaire des enseignants (application de la règle d’or), une hausse  de toutes les indemnités, avec inscription sur le bulletin de salaire, attribution de terrains aux enseignants,  plus la construction de logements descentes, une prime de motivation pour les enseignants dans les classes, annulation du corps des enseignants adjoints et leur intégration dans le corps (B), intégration des contractuels au statut général des agents de la Fonction Publique, uniformisation de  la prime d’éloignement en lien avec la zone   géographique de travail, délivrance  de Cartes Professionnelles, hausse des allocations familiales,   extension de  l’assurance maladie aux parents et aux enfants après l’âge de la maladie ».