La décision ainsi rendue s’articule en les trois volets ci-après présentés.
Pourtant, dans un communiqué, rendu public, le coordinateur du collectif des avocats de l’accusé, Mohamed Ould Abdel aziz , a tenté d’en faire une insolite lecture ou d’en tordre le coup pour la rendre conforme à ses désirs et souhaits . Une telle attitude se heurte à une réalité tangible : un écrit officiel, signé, cacheté et largement relayé par les médias.
Faite à tout hasard , cette lecture de texte est l’expression d’ une tentative de désinformation ; elle relève d’une manœuvre tendant à contourner la loi et à faire fi des décisions judiciaires définitives pour chercher à distraire l’opinion non avertie , surprendre la religion des juges et esquiver le débat sur les faits têtus reprochés à l’accusé principal .
L’exercice du ministère d’avocat est ailleurs !
Il est dans le débat serein et honnête qui se fait contradictoirement devant le prétoire.
Le Collège des Avocats de l’Etat, partie civile
- Le conseil constitutionnel affirme , sans détours, la conformité à la loi fondamentale de l’article 2- alinéa b de la loi relative à la lutte contre la corruption qui prévoit que , comme tout autre élu pour exercer une charge publique, le président de la République est justiciable devant les juridictions de droit commun pour les infractions de corruption qu’il commet durant l’exercice de son mandat . Le point du droit, ainsi tranché, constitue l’objet même du recours en inconstitutionnalité formé par le collectif des avocats de l’ancien président de la République.
- Le juge constitutionnel affirme en outre que la loi 2016 portant lutte contre la corruption ne porte pas atteinte aux droits et prérogatives conférés au Président de la République par l’article 93 de la Constitution.
- Le troisième et dernier volet de la décision est, quant à lui, consacré aux modalités de sa publication et diffusion.
Pourtant, dans un communiqué, rendu public, le coordinateur du collectif des avocats de l’accusé, Mohamed Ould Abdel aziz , a tenté d’en faire une insolite lecture ou d’en tordre le coup pour la rendre conforme à ses désirs et souhaits . Une telle attitude se heurte à une réalité tangible : un écrit officiel, signé, cacheté et largement relayé par les médias.
Faite à tout hasard , cette lecture de texte est l’expression d’ une tentative de désinformation ; elle relève d’une manœuvre tendant à contourner la loi et à faire fi des décisions judiciaires définitives pour chercher à distraire l’opinion non avertie , surprendre la religion des juges et esquiver le débat sur les faits têtus reprochés à l’accusé principal .
L’exercice du ministère d’avocat est ailleurs !
Il est dans le débat serein et honnête qui se fait contradictoirement devant le prétoire.
Le Collège des Avocats de l’Etat, partie civile