Menu

La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

Vendredi 17 Janvier 2025

Le Conseil de la Fédération mauritanienne de football s’est réuni, ce jeudi 16 janvier en session ordinaire, dans la grande salle de réunion au siège de la FFRIM, sous la présidence de M. Ahmed Yahya, Président de la Fédération.


La réunion d’aujourd’hui a été consacrée à l’examen de la situation générale des équipes nationales, à la lumière de la qualification de la sélection nationale locale au Championnat d’Afrique des Nations 2024, prévu au mois d’août prochain, et de la reprise imminente des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 auxquelles prend part la sélection nationale “A”, ainsi que de l’état des compétitions nationales organisées par la FFRIM.
Au sujet des équipes nationales, le Conseil de la FFRIM a décidé de nommer M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie.
Le Conseil a exprimé sa satisfaction quant à la qualification de la sélection nationale locale à la phase finale du CHAN pour la quatrième fois de l’histoire, ce qui confirme le développement constant du football local et sa disposition à rivaliser avec les meilleures nations du continent, félicitant au passage le groupe dans son ensemble, joueurs, staff technique et administratif, le département des compétitions, sans oublier le grand public.
Abordant les compétitions nationales, le Conseil a écouté une présentation détaillée du directeur des compétitions à la Fédération, M. Mohamed Abderrahmane Mohamed “Jide”, sur les aspects majeurs et les changements notables enregistrés par le championnat de Super D1, qui a vu la participation exceptionnelle de deux clubs soudanais, Al Hilal et El Merreikh, à cette édition 2024-2025. Le nombre de rencontres du championnat de l’élite est passé de 182 la saison dernière à 240 cette année, ce qui porte le nombre total de matchs organisés par la Fédération à 929 matchs par an, tous niveaux et catégories d’âge confondus.
Le Conseil a approuvé le plan d’organisation des championnats nationaux des différentes divisions et catégories.
En ce qui concerne les projets en cours et à venir, le Conseil a discuté de l’avancement du Programme de Développement des Talents (TDS) de la FIFA, lancé en Mauritanie il y’a un an, dont l’impact positif est déjà ressenti. Le Conseil s’est par ailleurs félicité du projet de partenariat entre la FFRIM et la Fédération Internationale de Football, qui transormera l’Académie nationale de la Fédération en une Académie de la FIFA.
L’Académie fédérale sera la toute première en Afrique à devenir officiellement une académie de la FIFA, à partir du 27 février prochain selon le planning établi.
FFRIM






La FFRIM nomme M. Aritz López Garai à la tête de la sélection nationale “A” de Mauritanie (Communiqué)

17/01/2025

Litige financier avec le PSG : Mbappé passe à la vitesse supérieure

21/08/2024

Angleterre: Phil Foden élu "Joueur de l'année" par ses pairs

21/08/2024

À l’origine d’une campagne chauvine…

11/06/2024

Mondial 2030 : La finale se jouera au Maroc ou en Espagne

20/03/2024

RD Congo/Mauritanie: 2-0

16/11/2023

Ballon d'Or 2023 : Et de huit pour Lionel Messi

31/10/2023

Ballon d'Or : Emiliano Martinez remporte le Trophée Yachine 2023 du meilleur gardien

31/10/2023

Ballon d'Or 2023 : Jude Bellingham remporte le Trophée Kopa

31/10/2023

Ballon d’Or : Vinicius remporte le trophée Socrates

31/10/2023

Flux RSS



Inscription à la newsletter

Vive polémique au parlement

La polémique entre députés de la majorité et de l’opposition, enfle à l’assemblée nationale, sur fond d’accusations de volonté d’anéantir les prérogatives de contrôle de l’action du gouvernement, par les parlementaires, à travers la modification du règlement intérieur, pour le remplacer par une autre loi organique réduisant considérablement la parole des députés.

Des échanges matérialisés à travers  des communiqués de presse, suivis de répliques immédiates, entre les protagonistes, qui alimentent une tension de plus en plus vive au sein de la deuxième institution de la République, dont la mission est de voter les lois, contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques.
Les hostilités ont débuté par une interpellation  de l’honorable député Kadiata Malik Diallo, adressée au ministre de l’intérieur, au sujet « d’expulsions massives d’étrangers en situation irrégulières dans le pays ».
 Des opérations menées « avec de graves violations des droits des migrants, exposant nos propres ressortissants dans ces pays, à des risques de représailles ». Une dénonciation qui s’appuie sur  les témoignages des victimes,  de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) et diverses autres sources.
L’interpellation destinée au ministre de l’intérieur et de la décentralisation  « est rejetée par la conférence des présidents, sans mention sur le procès-verbal » au cours d’une réunion tenue le 07 avril, déplore son auteur.
La déclaration de protestation rappelle par ailleurs « une demande de constitution d’une commission d’enquête parlementaire, formulée par le Groupe Espoir Mauritanie » encore  rejetée par le bureau de l’assemblée nationale « sous le prétexte de l’absence de prévisions budgétaires ».
Le document dénonce le comportement « d’une majorité mécanique, par un jeu   déloyal, qui empêche les députés de l’opposition de défendre en séances plénières, leurs propositions d’amendement aux lois soumis à l’approbation de la représentation nationale ».
       Réaction de l’AN : question écrite,  orale, ou  d’actualité
 Réagissant aux protestations de la députée  de l’opposition, la deuxième institution de la République, rappelle le riche parcours parlementaire  de Kadiata Malik Diallo, présente à l’hémicycle pendant 3 législatures.
Un profil qui permet « de  savoir que les mécanismes de contrôle parlementaire de l’action du gouvernement sont nombreux et variés : ils commencent par la question écrite et se terminent par  la motion de censure, en passant par les questions orales avec et sans débat, les interpellations, les commissions d’enquête et d’informations, en plus des déclarations gouvernementales prévues par la constitution ».
La réaction  de l’assemblée nationale  revient également sur « les formes, l’usage et les limites » de ces différents mécanismes.         
   Au plan de la forme, le bureau de l’institution  soutient la thèse « d’une interpellation » dont il a demandé  la reformulation « en question orale, afin de garantir le respect des dispositions du règlement intérieur, car elle n’avait trouvé dans la justification des motifs présentés, ni l’urgence, ni la gravité des faits pouvant  conduire  à une ’interpellation.
Dans le fond, la réponse de l’assemblée nationale réfute « la thèse des expulsions massives » affirmant « n’avoir entendu aucun des responsables gouvernementaux ou parlementaires » des pays, dont les ressortissants ont été touchés, remettre en question  la légitimité de ces expulsions ».        
 

Violation des usages parlementaires

Suite à la publication du communiqué de l’assemblée nationale, les groupes parlementaires de l’opposition : TAWASSOUL, Espoir Mauritanie et AJD/MR, ont  exprimé une vive indignation au sujet  « d’une violation des usages parlementaires et un dépassement sans précédent » à travers une déclaration commune.
 Un document qui rappelle que « toute déclaration publiée au nom de l’assemblée nationale, doit être le fruit d’un débat inclusif entre les groupes parlementaires, ou être adoptée par un vote au sein des instances compétentes, après que chaque partie ait eu la possibilité d’exprimer son point de vue dans un débat préalable ».
Dans la foulée, les groupes parlementaires de rappellent   que « dans  l’histoire du parlement mauritanien, l assemblée nationale n’a jamais publié un communiqué pour répondre à l’un de ses membres, à la suite d’une déclaration, une intervention ou une interview. Les réponses et  débats sont normalement laissés aux députés eux-mêmes, c'est à l’opinion, de juger leur contenu et d’en évaluer la pertinence ».
Ce communiqué est présenté comme « un épisode d’une série de faits, caractéristiques d’un recul du travail parlementaire : entrave des députés de la majorité aux questions adressées aux membres du gouvernement, refus ou report des interpellations, mise en veille de la chaine parlementaire… ».Un affaissement qui place progressivement  l’auguste institution, dans la posture d’un appendice de l’exécutif validant ses décisions.
 

Amadou Seck Seck
13/04/2025