Après avoir gardé le silence face aux juges au cours des débats, en s’abritant derrière l’article 93 de la constitution et le
bouclier de l’immunité du président de la République, l’ancien homme fort de Nouakchott a opté enfin pour le déballage.
Histoire de marquer son ultime passage devant la cour, en tentant de « mouiller » un ami de 40 ans, Mohamed Cheikh El
Ghouani, actuel président de la République.
Celui-ci est accusé de lui avoir remis des sommes faramineuses, en liquide : 5,5 millions de dollars, 5 millions d’euro et un
lot de plusieurs dizaines de véhicules, après son départ de la présidence.
Quelle est l’origine de cet argent ? A quelles fins aurait il été versé ? Mystère autour d’un curieux « don ».
Mais delà de ces interrogation, et dans l’impossibilité de vérifier les allégations de l’ancien chef de l’Etat, cet épisode
renvoie au problème de la gouvernance erratique, qui plombe le développement de nombreux pays africains.
Un continent dans lequel 40 % de la population, soit plus de 400 millions de personnes, vit sous le seuil de la pauvreté.
Pourquoi devrait on accepter que notre gouvernance condamne la plus part de nos états à l’échec? Alors que toutes les
conditions et potentialités (richesse minières et halieutiques, terres et eau disponibles, populations majoritairement
jeune) sont réunies pour l’émergence à un horizon raisonnable ?
La misère n’est pas une fatalité. Il suffit d’un minimum d’organisation pour tuer le monstre.
bouclier de l’immunité du président de la République, l’ancien homme fort de Nouakchott a opté enfin pour le déballage.
Histoire de marquer son ultime passage devant la cour, en tentant de « mouiller » un ami de 40 ans, Mohamed Cheikh El
Ghouani, actuel président de la République.
Celui-ci est accusé de lui avoir remis des sommes faramineuses, en liquide : 5,5 millions de dollars, 5 millions d’euro et un
lot de plusieurs dizaines de véhicules, après son départ de la présidence.
Quelle est l’origine de cet argent ? A quelles fins aurait il été versé ? Mystère autour d’un curieux « don ».
Mais delà de ces interrogation, et dans l’impossibilité de vérifier les allégations de l’ancien chef de l’Etat, cet épisode
renvoie au problème de la gouvernance erratique, qui plombe le développement de nombreux pays africains.
Un continent dans lequel 40 % de la population, soit plus de 400 millions de personnes, vit sous le seuil de la pauvreté.
Pourquoi devrait on accepter que notre gouvernance condamne la plus part de nos états à l’échec? Alors que toutes les
conditions et potentialités (richesse minières et halieutiques, terres et eau disponibles, populations majoritairement
jeune) sont réunies pour l’émergence à un horizon raisonnable ?
La misère n’est pas une fatalité. Il suffit d’un minimum d’organisation pour tuer le monstre.