La juridiction d’appel examine ce dossier depuis le lundi 16 décembre.
Maître Brahim Ebety et ses camarades, s’indignent de l’attitude de l’accusé principal dans cette affaire, qui « au lieu de répondre avec sérénité, réfuter les faits répréhensibles qui lui sont reprochés, a préféré se livrer à un interminable monologue, pour transformer la salle d’audience en tribune politique, dans le but de vendre un récit idéalisé de ce qu’il considère comme étant les réalisations de sa décennie, c'est-à-dire de sa propre personne ».
Un exercice effréné de narcissisme inédit, à travers lequel l’ex homme fort de Nouakchott, se présente comme « le fondateur et le sauveur de la Mauritanie à chaque fois qu’elle fût menacée dans le passé, se glorifiant d’avoir réussi 2 coups d’état et annonçant à demi- mots, un troisième».
Un rouleau compresseur « de médisances et remarques désobligeantes, aux quels personne n’échappe : la classe politique, les hommes d’affaires, les fonctionnaires de l’Etat, l’un des plus illustres hommes de savoir et de religion de notre pays (et même du monde islamique), les médecins, les institutions privées et bien évidemment, tous ceux qui ont tenu à un moment ou un autre, les rênes du pouvoir de l’indépendance à nos jours ».
Décrivant la Mauritanie comme une immense poubelle, Mohamed Abdel Aziz a fait siffler les oreilles dans la salle d’audience, avec de larges échos distillés bien au-delà celle ci, en rappelant « son rôle » dans la résolution du problème de la dette dormante de la Mauritanie vis-à-vis du Koweït, événement pourtant survenu en 2021, donc après son départ de la présidence.
Les attaques de l’ancien président de la République, cognant sur tout ce bouge, ont également égratigné certains pays frères, à l’image du Maroc et du Sénégal….
Au-delà de la polémique politique et « de l’absence de retenu » de la part d’un ancien président de la République, déballant sur « des sujets sensibles » le collectif des avocats de l’Etat de Mauritanie relève que Mohamed Abdel Aziz « reconnait être détenteur d’une immense fortune, son rôle dans l’attribution des marchés publics, dans l’administration des entreprises ». Des éléments en conformité avec les aveux d’autres accusés « sur des faits précis, concrets et détaillés » aboutissant « des présomptions concordantes et solides » qui donnent une idée du préjudice subi par la partie-civile, lequel apparait en toile de fond depuis l’instruction, jusqu’à la juridiction d’appel, en passant par la première instance.
Mohamed Abdel Aziz, ancien président de la République (2009/2019), a été jugé et condamné à 5 ans de prison ferme, la confiscation des biens et la dégradation civique « pour corruption et blanchiment » en janvier 2023 par une cour criminelle dédiée à la lutte contre la corruption.
Ses avocats dénoncent une cabale politique, orchestrée en violation de l’article 93 de la constitution.
Maître Brahim Ebety et ses camarades, s’indignent de l’attitude de l’accusé principal dans cette affaire, qui « au lieu de répondre avec sérénité, réfuter les faits répréhensibles qui lui sont reprochés, a préféré se livrer à un interminable monologue, pour transformer la salle d’audience en tribune politique, dans le but de vendre un récit idéalisé de ce qu’il considère comme étant les réalisations de sa décennie, c'est-à-dire de sa propre personne ».
Un exercice effréné de narcissisme inédit, à travers lequel l’ex homme fort de Nouakchott, se présente comme « le fondateur et le sauveur de la Mauritanie à chaque fois qu’elle fût menacée dans le passé, se glorifiant d’avoir réussi 2 coups d’état et annonçant à demi- mots, un troisième».
Un rouleau compresseur « de médisances et remarques désobligeantes, aux quels personne n’échappe : la classe politique, les hommes d’affaires, les fonctionnaires de l’Etat, l’un des plus illustres hommes de savoir et de religion de notre pays (et même du monde islamique), les médecins, les institutions privées et bien évidemment, tous ceux qui ont tenu à un moment ou un autre, les rênes du pouvoir de l’indépendance à nos jours ».
Décrivant la Mauritanie comme une immense poubelle, Mohamed Abdel Aziz a fait siffler les oreilles dans la salle d’audience, avec de larges échos distillés bien au-delà celle ci, en rappelant « son rôle » dans la résolution du problème de la dette dormante de la Mauritanie vis-à-vis du Koweït, événement pourtant survenu en 2021, donc après son départ de la présidence.
Les attaques de l’ancien président de la République, cognant sur tout ce bouge, ont également égratigné certains pays frères, à l’image du Maroc et du Sénégal….
Au-delà de la polémique politique et « de l’absence de retenu » de la part d’un ancien président de la République, déballant sur « des sujets sensibles » le collectif des avocats de l’Etat de Mauritanie relève que Mohamed Abdel Aziz « reconnait être détenteur d’une immense fortune, son rôle dans l’attribution des marchés publics, dans l’administration des entreprises ». Des éléments en conformité avec les aveux d’autres accusés « sur des faits précis, concrets et détaillés » aboutissant « des présomptions concordantes et solides » qui donnent une idée du préjudice subi par la partie-civile, lequel apparait en toile de fond depuis l’instruction, jusqu’à la juridiction d’appel, en passant par la première instance.
Mohamed Abdel Aziz, ancien président de la République (2009/2019), a été jugé et condamné à 5 ans de prison ferme, la confiscation des biens et la dégradation civique « pour corruption et blanchiment » en janvier 2023 par une cour criminelle dédiée à la lutte contre la corruption.
Ses avocats dénoncent une cabale politique, orchestrée en violation de l’article 93 de la constitution.