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Le Marathon International de Nouadhibou ou le Marathon de la Cohesion Nationale devrait on dire !

Lundi 16 Décembre 2024

Dimanche le 08 Decembre 2024 pour sa 13é édition , le marathon International de Nouadhibou comme à l'accoutumée a été lancé sous la supervision du Wali de Dakhlet Nouadhibou Monsieur Mahi Ould Hamed, le répresentant du Président du Conseil Régional de Nouadhibou, le réprésentant du Maire de la ville de Nouadhibou , Monsieur Mohamed Handou chargé de communication de la SNIM sponsor officiel, Madame Hapsatou Ba réprésentante de Tasiast le sponsor Gold , les diverses autorités militaires et sécuritaires de la ville, les répresentants du corps diplomatique et consulaires ainsi que des invites d'honneurs et des notables de la commune de Nouadhibou.


Ce  marathon a mobilisé plus de 4000 athlètes professionnels nationaux et étrangers, des concurrents issus des forces de défenses et de sécurité, des coureurs occasionnels ou sportifs d'un dimanche venus d’Afrique, du Maghreb, d'Europe et d'Amérique, tous, dans une ambiance festive et une symbiose sociale unique et remarquable dans les agendas sportifs, culturels et sociaux  du pays (voir images jointes).
Ce coup de génie évènementiel phare de la ville de Nouadhibou et du Pays qui  trouve une adhésion populaire massive des écoliers ,des jeunes garçons, des jeunes filles de toutes couches confondues , des personnes du troisième âge , habillés gracieusement par les sponsors majeurs du marathon dont la SNIM , Tasiast , Mattel sous  le slogan << Courir vers le bonheur >>  est à magnifier et par ricochet rendre à césar ce qui appartient à César , en l'occurrence l'infatigable , l'homme de la cohésion sociale , le fondateur  et directeur de cet
Évènement sportif majeur, Monsieur Mohamed Haidara
 Cette édition s'est distinguée des précédentes, car le nombre de participants a atteint 4 000 participants de diverses catégories professionnelles, sociales ainsi que des personnes vivant avec un handicap physique.
Les concurrents ont été divisés en trois séries : La première série  est réservée au groupe d'âge de moins de 18 ans composé de  jeunes  garçons, de jeunes filles et des athlètes vivant avec un handicap sur fauteuils roulant qui  concoururent pour la distance des 5 km  .
 La deuxième série se déroula sur une distance de 10 km et 21 km dont les protagonistes étaient   la tranche d'âge des plus de 18 ans.
À la fin du marathon dont les courses phares ont été remportées par les athlètes de la Gendarmerie nationale, des trophées et des récompenses   financières ont été distribués aux coureurs vainqueurs parmi lesquels des athlètes nationaux et des étrangers ainsi que des médailles décernées aux meilleurs de chaque étape et ceci dans une atmosphère joviale empreinte d’enthousiasme et d’encouragements mutuels.
Des discours riches en enseignements , pleins d'émotions et porteurs d'espoir ont été prononcés tour à tour par l'inamovible Directeur du Marathon malgré le poids de l'âge Monsieur Mohamed Haidara , Monsieur Mohamed Handou le charge de communication du sponsor officiel, la SNIM, Madame Hapsatou Ba Directrice des relations Sociales de Tasiast , le sponsor Gold  de la 13è édition du marathon de la Cohésion Nationale.
 
Cheikh Sidati Hamadi
Envoyé spécial
 
















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Vive polémique au parlement

La polémique entre députés de la majorité et de l’opposition, enfle à l’assemblée nationale, sur fond d’accusations de volonté d’anéantir les prérogatives de contrôle de l’action du gouvernement, par les parlementaires, à travers la modification du règlement intérieur, pour le remplacer par une autre loi organique réduisant considérablement la parole des députés.

Des échanges matérialisés à travers  des communiqués de presse, suivis de répliques immédiates, entre les protagonistes, qui alimentent une tension de plus en plus vive au sein de la deuxième institution de la République, dont la mission est de voter les lois, contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques.
Les hostilités ont débuté par une interpellation  de l’honorable député Kadiata Malik Diallo, adressée au ministre de l’intérieur, au sujet « d’expulsions massives d’étrangers en situation irrégulières dans le pays ».
 Des opérations menées « avec de graves violations des droits des migrants, exposant nos propres ressortissants dans ces pays, à des risques de représailles ». Une dénonciation qui s’appuie sur  les témoignages des victimes,  de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) et diverses autres sources.
L’interpellation destinée au ministre de l’intérieur et de la décentralisation  « est rejetée par la conférence des présidents, sans mention sur le procès-verbal » au cours d’une réunion tenue le 07 avril, déplore son auteur.
La déclaration de protestation rappelle par ailleurs « une demande de constitution d’une commission d’enquête parlementaire, formulée par le Groupe Espoir Mauritanie » encore  rejetée par le bureau de l’assemblée nationale « sous le prétexte de l’absence de prévisions budgétaires ».
Le document dénonce le comportement « d’une majorité mécanique, par un jeu   déloyal, qui empêche les députés de l’opposition de défendre en séances plénières, leurs propositions d’amendement aux lois soumis à l’approbation de la représentation nationale ».
       Réaction de l’AN : question écrite,  orale, ou  d’actualité
 Réagissant aux protestations de la députée  de l’opposition, la deuxième institution de la République, rappelle le riche parcours parlementaire  de Kadiata Malik Diallo, présente à l’hémicycle pendant 3 législatures.
Un profil qui permet « de  savoir que les mécanismes de contrôle parlementaire de l’action du gouvernement sont nombreux et variés : ils commencent par la question écrite et se terminent par  la motion de censure, en passant par les questions orales avec et sans débat, les interpellations, les commissions d’enquête et d’informations, en plus des déclarations gouvernementales prévues par la constitution ».
La réaction  de l’assemblée nationale  revient également sur « les formes, l’usage et les limites » de ces différents mécanismes.         
   Au plan de la forme, le bureau de l’institution  soutient la thèse « d’une interpellation » dont il a demandé  la reformulation « en question orale, afin de garantir le respect des dispositions du règlement intérieur, car elle n’avait trouvé dans la justification des motifs présentés, ni l’urgence, ni la gravité des faits pouvant  conduire  à une ’interpellation.
Dans le fond, la réponse de l’assemblée nationale réfute « la thèse des expulsions massives » affirmant « n’avoir entendu aucun des responsables gouvernementaux ou parlementaires » des pays, dont les ressortissants ont été touchés, remettre en question  la légitimité de ces expulsions ».        
 

Violation des usages parlementaires

Suite à la publication du communiqué de l’assemblée nationale, les groupes parlementaires de l’opposition : TAWASSOUL, Espoir Mauritanie et AJD/MR, ont  exprimé une vive indignation au sujet  « d’une violation des usages parlementaires et un dépassement sans précédent » à travers une déclaration commune.
 Un document qui rappelle que « toute déclaration publiée au nom de l’assemblée nationale, doit être le fruit d’un débat inclusif entre les groupes parlementaires, ou être adoptée par un vote au sein des instances compétentes, après que chaque partie ait eu la possibilité d’exprimer son point de vue dans un débat préalable ».
Dans la foulée, les groupes parlementaires de rappellent   que « dans  l’histoire du parlement mauritanien, l assemblée nationale n’a jamais publié un communiqué pour répondre à l’un de ses membres, à la suite d’une déclaration, une intervention ou une interview. Les réponses et  débats sont normalement laissés aux députés eux-mêmes, c'est à l’opinion, de juger leur contenu et d’en évaluer la pertinence ».
Ce communiqué est présenté comme « un épisode d’une série de faits, caractéristiques d’un recul du travail parlementaire : entrave des députés de la majorité aux questions adressées aux membres du gouvernement, refus ou report des interpellations, mise en veille de la chaine parlementaire… ».Un affaissement qui place progressivement  l’auguste institution, dans la posture d’un appendice de l’exécutif validant ses décisions.
 

Amadou Seck Seck
13/04/2025