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Une dizaine d’immigrés clandestins mauritaniens en immense détresse

Vendredi 27 Décembre 2024

Une embarcation partie des eaux mauritaniennes, le 11 novembre 2024, à bord de laquelle voyageaient 61 candidats à l’immigration clandestine, attirés par les mirages de l’eldorado imaginaire européen, qui transforme les eaux de l’Atlantique en vaste cimetière, a échoué sur les côtes marocaines le 23 novembre, d’après des éléments rassemblés et recoupés par Cheikh Sidaty Hamadi, freelance, établi à Nouadhibou, fortement engagé dans la lutte contre l’immigration clandestine.


Sous les effets de la  rigueur d’une aventure aux dangers multiples, cinq (5) membres  de l’expédition sont morts,  avant la dérive et l’échouage   de l’embarcation sur  les côtes marocaines, épisode  venu  mettre fin à un début de comptabilité macabre.
Parmi les survivants de l’odyssée, on dénombre 11 jeunes mauritaniens, dont  huit (8) ont  présenté  effectivement des pièces d’identité  établissant cette qualité, alors les 3 autres ne disposent pas de ce qui pourrait prendre la forme « d’un précieux sésame » pour sortir du pétrin dans lequel ils se trouvent en ce moment.
Recueillis et pris en charge  dans la localité marocaine de Bir Guendouz, ces jeunes en immense détresse, sollicitent les autorités consulaires mauritaniennes pour rentrer au pays.
Parmi eux, des ressortissants de Melga Mauritanie, un village de la wilaya  de Selibaby, situé à une soixantaine de kilomètres de la capitale régionale, sur le Karakoro, qui fait face à une autre localité malienne du même nom, mais aussi  des jeunes originaires de Kaédi et d’autres localités du pays.
Ne sachant plus ou ils vont, ces  désormais ex candidats à l’immigration clandestine, sont déterminés à revenir sur leurs pas, conformément à une maxime de la sagesse wolof, reprise à travers « Wiri, Wiri » une célèbre chanson de la star planétaire, Youssou NDour.
Des engagements pris dans ce sens par les autorités consulaires, tardent à se matérialiser, expliquant le nouvel appel de détresse de ces jeunes,  qui ont pour noms : Baydi Demba Bâ, Mamadou Diarra, Yacoub Djibril Sow, Sovi, Yahya Diallo, Mamadou Sikou Diawara, Hamed Boukari, Amadou Harouna Dia et Bocar Amadou Niang.
 









Amadou Seck Seck






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Vive polémique au parlement

La polémique entre députés de la majorité et de l’opposition, enfle à l’assemblée nationale, sur fond d’accusations de volonté d’anéantir les prérogatives de contrôle de l’action du gouvernement, par les parlementaires, à travers la modification du règlement intérieur, pour le remplacer par une autre loi organique réduisant considérablement la parole des députés.

Des échanges matérialisés par des communiqués de presse, suivis de répliques immédiates, entre les protagonistes, qui alimentent une tension de plus en plus vive au sein de la deuxième institution de la République, dont la mission est de voter les lois, contrôler l’action du gouvernement et évaluer les politiques publiques.
Les hostilités ont débuté par une interpellation  de l’honorable député Kadiata Malik Diallo, adressée au ministre de l’intérieur, au sujet « d’expulsions massives d’étrangers en situation irrégulières dans le pays ».
 Des opérations menées « avec de graves violations des droits des migrants, exposant nos propres ressortissants dans ces pays, à des risques de représailles ». Une dénonciation qui s’appuie sur  les témoignages des victimes,  de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH) et diverses autres sources.
L’interpellation destinée au ministre de l’intérieur et de la décentralisation  « est rejetée par la conférence des présidents, sans mention sur le procès-verbal » au cours d’une réunion tenue le 07 avril, déplore son auteur.
La déclaration de protestation rappelle par ailleurs « une demande de constitution d’une commission d’enquête parlementaire, formulée par le Groupe Espoir Mauritanie » encore  rejetée par le bureau de l’assemblée nationale « sous le prétexte de l’absence de prévisions budgétaires ».
Le document dénonce le comportement « d’une majorité mécanique, par un jeu   déloyal, qui empêche les députés de l’opposition de défendre en séances plénières, leurs propositions d’amendement aux lois soumis à l’approbation de la représentation nationale ».
       Réaction de l’AN : question écrite,  orale, ou  d’actualité
 Réagissant aux protestations de la députée  de l’opposition, la deuxième institution de la République, rappelle le riche parcours parlementaire  de Kadiata Malik Diallo, présente à l’hémicycle pendant 3 législatures.
Un profil qui permet « de  savoir que les mécanismes de contrôle parlementaire de l’action du gouvernement sont nombreux et variés : ils commencent par la question écrite et se terminent par  la motion de censure, en passant par les questions orales avec et sans débat, les interpellations, les commissions d’enquête et d’informations, en plus des déclarations gouvernementales prévues par la constitution ».
La déclaration de l’assemblée nationale  revient également sur « les formes, l’usage et les limites » de ces différents mécanismes.         
   Au plan de la forme, le bureau de l’institution  soutient la thèse « d’une interpellation » dont il a demandé à la reformulation « en question orale, afin de garantir le respect des dispositions du règlement intérieur, car elle n’avait trouvé dans la justification des motifs présentés, ni l’urgence, ni la gravité des faits pouvant  conduire  à une ’interpellation.
Dans le fond, la réponse de l’assemblée nationale réfute « la thèse des expulsions massives » affirmant « n’avoir entendu aucun des responsables gouvernementaux ou parlementaires » des pays, dont les ressortissants ont été touchés, remettre en question  la légitimité de ces expulsions ».        
        Violation des usages parlementaires
Suite à la publication du communiqué de l’assemblée nationale, les groupes parlementaires de l’opposition : TAWASSOUL, Espoir Mauritanie et AJD/MR, ont  exprimé une vive indignation au sujet  « d’une violation des usages parlementaires et un dépassement sans précédent » à travers une déclaration commune.
 Un document qui rappelle que « toute déclaration publiée au nom de l’assemblée nationale, doit être le fruit d’un débat inclusif entre les groupes parlementaires, ou être adoptée par un vote au sein des instances compétentes, après que chaque partie ait eu la possibilité d’exprimer son point de vue dans un débat préalable ».
Dans la foulée, les groupes parlementaires rappellent que « dans  l’histoire du parlement mauritanien, l assemblée nationale n’a jamais publié un communiqué pour répondre à l’un de ses membres, à la suite d’une déclaration, une intervention ou une interview. Les réponses et  débats sont normalement laissés aux députés eux-mêmes, c'est à l’opinion, de juger leur contenu et d’en évaluer la pertinence ».
Ce communiqué est présenté comme « un épisode d’une série de faits, caractéristiques d’un recul du travail parlementaire : entrave des députés de la majorité aux questions adressées aux membres du gouvernement, refus ou report des interpellations, mise en veille de la chaine parlementaire… ».Un affaissement qui place progressivement  l’auguste institution, dans la posture d’un appendice de l’exécutif validant ses décisions.
 

Amadou Seck Seck
13/04/2025