Pourquoi donc ce besoin de Luc Gérard Nyafé de justifier et la désorganisation actuelle de CMT et les deux enquêtes initiées par l’Office des Changes au titre de transfert de fonds de près de 20 Millions d’Euros en 2022 et de 13,5 Millions de Dollars en 2023 par la gestion de CMT au cours des années 2012 à 2020 ? Le procédé est bien trop facile et signe un manque de maturité dans la gestion des entreprises qui n’est pas à la hauteur de l’image que Luc Gérard Nyafé entend faire circuler à son sujet !
En effet, n’en déplaise à Luc Gérard Nyafé, l’Office des Changes, pas plus que l’AMMC, ne semblent obéir au moindre groupe de pression ; ils semblent plutôt agir indépendamment de toute considération tirée de la nationalité de l’investisseur, étranger ou pas. En tout état de cause, c’est bien Auplata Mining Group (AMG) qui détient indirectement 37,04% – avant comme après la venue de Luc Gérard Nyafé à la tête d’AMG – et par suite, sauf à considérer qu’AMG est la propriété personnelle de Luc Gérard Nyafé – l’actionnaire principal de la CMT est le même avant comme après sa venue à la tête d’AMG, français, ni belge, ni congolais. Et puis rappelons, à toutes fins utiles, que CMT a toujours été détenue par des groupes étrangers qu’il s’agisse de la CRAM – société belge, de Nord Est – société française, d’OSEAD – société luxembourgeoise et, plus récemment, d’Auplata – société française…
Notre revue a mené une contre-enquête sérieuse en analysant les données chiffrées de la CMT, laquelle contre-enquête conduit à la conclusion suivante : Monsieur Luc Gérard Nyafé a inventé de manière fantaisiste une théorie du complot sur mesure, pour justifier ses propres turpitudes ; il est donc invité à prendre ses responsabilités, au lieu d’accuser pèle mêle l’ensemble des acteurs du succès de la Compagnie Minière de Touissit – avant qu’il n’en prenne les rênes – d’être1 à l’origine des problèmes que seule sa gestion financière a déclenché…il est bien connu que « Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage », un adage qu’il sait bien manier.
Le tout, sans compter les journées de production perdues en raison des mouvements sociaux déclenchés par les syndicats, lesquelles journées ont impacté la production de :
(en Kdh)
Quant à l’endettement pour distribuer les dividendes, il ne correspond à aucune réalité. En effet, la distribution d’un dividende exceptionnel de 750 DRH/Action en 2012 résulte du fait que CMT ne distribuait pas de dividende ou très peu avant et a cumulé une trésorerie de plus de DRH 1.000.000.000 (un milliard). Faute d’opportunité d’investissement rentable, le Conseil d’Administration a décidé, à juste titre, de distribuer ces dividendes, avec une excellente rentabilité pour les petits porteurs d’actions CMT. Le seul endettement engagé au cours des années précédant la venue de Luc Gérard Nyafé comme PDG de la CMT correspond au prêt BERD de EUR 20.000.000 (vingt millions) obtenu en 2016 pour financer le grand projet du creusement du puits de 1128 mètres, lancé en 2017 et indispensable à la continuité de l’exploitation de la mine en profondeur que ne permettait pas les anciens puits.
En revanche, à la lecture des comptes publiés au 30.06.2023, l’endettement de la CMT aurait doublé sans investissement concret après la venue de Luc Gérard Nyafé, sans compter que la créance client a totalement explosé…Et Luc Gérard Nyafé se permet d’être donneur de leçons en la matière…
Le Desk annonce enfin que Luc Gérard prévoyait de valoriser l’outil de production et de développer les permis de CMT ? Dans la réalité, aucun investissement n’a été réalisé au Maroc malgré la levée de fonds en dette obligataire de DRH 250.000.000 (deux cent cinquante millions) réalisée en 2021 pour financer en partie le projet de cuivre Tabaroucht, pourtant annoncé au marché depuis longtemps. On est en droit de se poser la question de la destination de ces fonds… D’un autre côté, le projet du nouveau puits lancé en 2017 et achevé en 2022, qui prévoyait une augmentation de la capacité d’au moins 25% à partir de 2023, n’est toujours pas entré en production à partir des niveaux inférieurs présentant de meilleures teneurs…Mais que fait Luc Gérard Nyafé de cet argent qu’il lève et de ce puits dont il ne sait pas ou ne veut pas en profiter ?
En définitive, il apparaît que la conclusion soutenue par Luc Gérard Nyafé selon laquelle il aurait ainsi découvert un double système de fraude, celui du minerai détourné et celui de la surfacturation des fournisseurs ne semble absolument pas tenir. Cette argumentation fallacieuse trahit la panique à bord du « vaisseau industriel CMT » tristement transformé en « Titanic » alors pourtant que c’était un fleuron national du Maroc. Et, s’il y a le moindre doute sur le sujet, il conviendrait nécessairement d’ouvrir une enquête judiciaire sur ce point, ce que Luc Gérard Nyafé est invité à faire s’il ne se contente pas de faire semblant d’en être convaincu !
Il restera donc pour l’épargnant marocain à prier simplement pour que sa participation dans la Compagnie Minière de Toussit ne connaisse pas le même sort que la participation de l’épargnant français dans Auplata Mining Group dont la valorisation atteignait EUR 200.000.000 (deux cents millions) en février 2019 lorsque Luc Gérard Nyafé a souhaité, organisé et géré sa fusion avec Brexia Gold Plata Peru (BGPP) le tout contre une capitalisation de l’ordre de EUR 5.000.000 (cinq million), à ce jour, soit 99,99% de perte sèche après 5 ans de direction effective par cet « entrepreneur à succès » qu’est « Luc Gérard ».
En effet, n’en déplaise à Luc Gérard Nyafé, l’Office des Changes, pas plus que l’AMMC, ne semblent obéir au moindre groupe de pression ; ils semblent plutôt agir indépendamment de toute considération tirée de la nationalité de l’investisseur, étranger ou pas. En tout état de cause, c’est bien Auplata Mining Group (AMG) qui détient indirectement 37,04% – avant comme après la venue de Luc Gérard Nyafé à la tête d’AMG – et par suite, sauf à considérer qu’AMG est la propriété personnelle de Luc Gérard Nyafé – l’actionnaire principal de la CMT est le même avant comme après sa venue à la tête d’AMG, français, ni belge, ni congolais. Et puis rappelons, à toutes fins utiles, que CMT a toujours été détenue par des groupes étrangers qu’il s’agisse de la CRAM – société belge, de Nord Est – société française, d’OSEAD – société luxembourgeoise et, plus récemment, d’Auplata – société française…
Notre revue a mené une contre-enquête sérieuse en analysant les données chiffrées de la CMT, laquelle contre-enquête conduit à la conclusion suivante : Monsieur Luc Gérard Nyafé a inventé de manière fantaisiste une théorie du complot sur mesure, pour justifier ses propres turpitudes ; il est donc invité à prendre ses responsabilités, au lieu d’accuser pèle mêle l’ensemble des acteurs du succès de la Compagnie Minière de Touissit – avant qu’il n’en prenne les rênes – d’être1 à l’origine des problèmes que seule sa gestion financière a déclenché…il est bien connu que « Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage », un adage qu’il sait bien manier.
Entrons dans le détail
Luc Gérard Nyafé, par la voie de Desk, explique que 300 MDH de CA ont été « volatilisés » : est-ce vraiment le cas ? Il n’en est rien. En effet, selon notre analyse, les couvertures des matières premières réalisées en grandes parties entre 2012 et 2015 à des niveaux de cours élevés, particulièrement l’argent, ont dégagé un bilan positif de 31Million de $US sur la période 2012 à 2021, réparti par année comme suit :Bilan couvertures de 2012 à 2021
- 2012 : 7.381.618,57
- 2013 : 9.196.472.56
- 2014 : 5.351.490,27
- 2015 : 5.469.809,14
- 2016 : 794.520,50
- 2017 : 1.694.357,78
- 2018 : 1.797.563,70
- 2019 : 3.345.575,00
- 2020 : 1.637.712.00
- 2021 : 663.981,20
- TOTAL : 31.027.381,76
Le tout, sans compter les journées de production perdues en raison des mouvements sociaux déclenchés par les syndicats, lesquelles journées ont impacté la production de :
- 24 jours en 2014
- 20 jours en 2016
- 13 jours en 2017
- Ce n’est qu’en 2021 après une longue grève que l’ancien management a brillamment conclu un accord de paix sociale avec les syndicats qui a profité pleinement à l’activité de l’année 2022.
Il est donc clair, qu’aucun chiffre d’affaires ne s’est « volatilisé ».
Desk explique également que la rentabilité de marge nette a été érodée de « 60% à 30% » durant les années précédant la reprise en mains par Luc Gérard Nyafé ? Bien au contraire, selon notre analyse, les performances de 2012 à 2015 sont exceptionnelles et s’expliquent par la bonne stratégie de couverture des matières premières et aux plus-values des placements de trésorerie. La rentabilité est ensuite devenue normative entre 35 et 39%. La seule exception est l’année 2020 qui a enregistré une marge nette de 7,1% du fait d’une provision de 100Mdh sur le résultat net décidée, semble-t-il, par Luc Gérard Nyafé lui-même en tant que PDG, Président du Conseil d’Administration, pour couvrir la perte totale de la valeur des actions détenues par CMT dans Auplata, du reste à cause de sa propre gestion du groupe AMG. Retraitée de cette provision et des 10 million de dirhams de don de participation à la crise Covid, la marge se situe à 33%, clairement un excellent niveau pour une année Covid !
Desk explique que les placements de trésorerie sont erratiques et que la CMT se serait endettée pour distribuer les dividendes ? CMT, selon notre propre contre-enquête, a toujours disposé d’une trésorerie positive et abondante contrairement à ce qui se passe depuis 2022… Les placements de trésorerie avant l’arrivée de Luc Gérard Nyafé ont dégagé des plus-values de l’ordre de 230 Million de dirhams comme reporté dans les comptes sociaux de CMT.
(en Kdh)
Quant à l’endettement pour distribuer les dividendes, il ne correspond à aucune réalité. En effet, la distribution d’un dividende exceptionnel de 750 DRH/Action en 2012 résulte du fait que CMT ne distribuait pas de dividende ou très peu avant et a cumulé une trésorerie de plus de DRH 1.000.000.000 (un milliard). Faute d’opportunité d’investissement rentable, le Conseil d’Administration a décidé, à juste titre, de distribuer ces dividendes, avec une excellente rentabilité pour les petits porteurs d’actions CMT. Le seul endettement engagé au cours des années précédant la venue de Luc Gérard Nyafé comme PDG de la CMT correspond au prêt BERD de EUR 20.000.000 (vingt millions) obtenu en 2016 pour financer le grand projet du creusement du puits de 1128 mètres, lancé en 2017 et indispensable à la continuité de l’exploitation de la mine en profondeur que ne permettait pas les anciens puits.
En revanche, à la lecture des comptes publiés au 30.06.2023, l’endettement de la CMT aurait doublé sans investissement concret après la venue de Luc Gérard Nyafé, sans compter que la créance client a totalement explosé…Et Luc Gérard Nyafé se permet d’être donneur de leçons en la matière…
Le Desk annonce enfin que Luc Gérard prévoyait de valoriser l’outil de production et de développer les permis de CMT ? Dans la réalité, aucun investissement n’a été réalisé au Maroc malgré la levée de fonds en dette obligataire de DRH 250.000.000 (deux cent cinquante millions) réalisée en 2021 pour financer en partie le projet de cuivre Tabaroucht, pourtant annoncé au marché depuis longtemps. On est en droit de se poser la question de la destination de ces fonds… D’un autre côté, le projet du nouveau puits lancé en 2017 et achevé en 2022, qui prévoyait une augmentation de la capacité d’au moins 25% à partir de 2023, n’est toujours pas entré en production à partir des niveaux inférieurs présentant de meilleures teneurs…Mais que fait Luc Gérard Nyafé de cet argent qu’il lève et de ce puits dont il ne sait pas ou ne veut pas en profiter ?
En définitive, il apparaît que la conclusion soutenue par Luc Gérard Nyafé selon laquelle il aurait ainsi découvert un double système de fraude, celui du minerai détourné et celui de la surfacturation des fournisseurs ne semble absolument pas tenir. Cette argumentation fallacieuse trahit la panique à bord du « vaisseau industriel CMT » tristement transformé en « Titanic » alors pourtant que c’était un fleuron national du Maroc. Et, s’il y a le moindre doute sur le sujet, il conviendrait nécessairement d’ouvrir une enquête judiciaire sur ce point, ce que Luc Gérard Nyafé est invité à faire s’il ne se contente pas de faire semblant d’en être convaincu !
Il restera donc pour l’épargnant marocain à prier simplement pour que sa participation dans la Compagnie Minière de Toussit ne connaisse pas le même sort que la participation de l’épargnant français dans Auplata Mining Group dont la valorisation atteignait EUR 200.000.000 (deux cents millions) en février 2019 lorsque Luc Gérard Nyafé a souhaité, organisé et géré sa fusion avec Brexia Gold Plata Peru (BGPP) le tout contre une capitalisation de l’ordre de EUR 5.000.000 (cinq million), à ce jour, soit 99,99% de perte sèche après 5 ans de direction effective par cet « entrepreneur à succès » qu’est « Luc Gérard ».