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Amélioration des conditions des populations de la gouvernance (PM)

Jeudi 5 Septembre 2024

Le premier Ministre, Moctar ould Diaye, a fait face à l’Assemblée Nationale, ce mardi 04 septembre, pour présenter sa Déclaration de Politique Générale (DPG), conformément à l’article 42 de la constitution.


Un  exercice républicain, appelé encore Grand Oral, au cours duquel il  a salué « l’amélioration des conditions de vie de la population et de la gouvernance » grâce à l’action menée par le président Mohamed Cheikh El Ghazouani, au cours de son premier quinquennat.  
Ainsi, sur la base du principe suivant lequel « l’amélioration des conditions des citoyens est la finalité des politiques publiques, le président de la République a combattu avec force, la pauvreté, la précarité et l’exclusion, en mettant en place un large filet de sécurité  sociale destiné à assister les citoyens  à revenu modeste et à renforcer leur résilience face aux aléas de la vie quotidienne.
Cela s’est traduit par une augmentation du pouvoir d’achat, une amélioration de l’accès aux services de base, à l’assurance maladie et à l’habitat décent.  Il a également œuvré au renforcement de l’unité nationale et à soutenir la  cohésion sociale, en combattant les vecteurs de division, comme le sectarisme tribal détestable les stéréotypes fallacieux ».
Parallèlement à ces différentes actions au plan social, le président Mohamed Cheikh El Ghazouani « a amélioré la gouvernance  par la lutte contre la corruption, la réforme de l’administration, tout en accordant une attention particulière à la participation des jeunes et des femmes, à tous les niveaux de gestion des affaires publiques.
  Des projets spécifiques et diversifiés ont été lancés à leur profit, afin d’améliorer leur employabilité, leur formation professionnelle et le leadership dans l’entrepreneuriat » affirme le document lu devant la représentation nationale  par le premier Ministre.
Dans le même temps, le premier mandat de Mohamed Cheikh El Ghazouani, a élargi «  de manière significative, l’accès aux services de base, développé les infrastructures de soutien à la croissance, permis  d’asseoir les bases d’une école républicaine dans le cadre d’une réforme globale du système éducatif, une  réforme la justice et de  la presse, en maintenant les équilibres macro économiques, notamment un bon niveau de croissance, malgré le choc exogène de la pandémie du coronavirus (COVID- 19) et le conflit Russie/Ukraine».      
 

Amadou Seck Seck






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Procès Aziz : les avocats de l’Etat déplorent l’absence de retenue de l’ex président

Le collectif des avocats de l’Etat de Mauritanie, constitué partie-civile dans l’affaire numéro 01/2021, portant sur des faits présumés de corruption, contre Mohamed ould Abdel Aziz, ex chef de l’état, dans le rôle du principal accusé et ses compagnons, déplore 0l’attitude de ce dernier, à l’occasion des débats devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Nouakchott, après4 jours de procès, dans une déclaration rendue publique vendredi.

La juridiction d’appel examine ce dossier depuis le lundi 16 décembre.
Maître Brahim Ebety et ses camarades, s’indignent de  l’attitude de l’accusé principal dans cette affaire, qui « au lieu de répondre avec sérénité, réfuter  les  faits répréhensibles qui lui sont reprochés, a préféré se livrer à un interminable monologue, pour transformer la salle d’audience en tribune politique, dans le but de vendre un récit idéalisé de ce qu’il considère comme étant les réalisations de sa décennie, c'est-à-dire de sa propre personne ».
Un exercice effréné  de narcissisme inédit, à travers lequel l’ex homme fort  de Nouakchott, se présente comme « le fondateur et le sauveur de la Mauritanie à chaque fois qu’elle fût menacée dans le passé, se glorifiant d’avoir réussi 2 coups d’état et annonçant à demi- mots, un troisième».
Un rouleau compresseur « de médisances et remarques désobligeantes,  aux quels  personne n’échappe : la classe politique, les hommes d’affaires, les fonctionnaires de l’Etat, l’un des plus illustres hommes de savoir et de religion de notre pays (et même du monde islamique), les médecins, les institutions privées et bien évidemment, tous ceux qui ont tenu à un moment ou un autre, les rênes du pouvoir de l’indépendance à nos jours ».
Décrivant la Mauritanie comme une immense poubelle, Mohamed Abdel Aziz a fait siffler les oreilles dans la salle d’audience, avec de larges échos distillés bien au-delà celle ci, en rappelant « son rôle » dans la résolution du problème de la dette dormante de la Mauritanie  vis-à-vis du Koweït,  événement pourtant  survenu  en 2021, donc après son départ de la présidence.
Les attaques de l’ancien président de la République, cognant sur tout ce bouge,  ont également égratigné certains pays frères, à l’image du Maroc et du Sénégal….
Au-delà de la polémique politique  et « de l’absence de retenu » de la part d’un ancien président de la République, déballant sur « des sujets  sensibles » le collectif des avocats de l’Etat de Mauritanie  relève que Mohamed Abdel Aziz « reconnait être détenteur d’une immense fortune, son rôle dans l’attribution des marchés publics, dans l’administration des entreprises ». Des éléments en conformité avec les aveux d’autres accusés « sur des faits précis, concrets et détaillés » aboutissant  « des présomptions concordantes et solides » qui donnent une idée du préjudice subi par la partie-civile, lequel  apparait en toile de fond depuis l’instruction, jusqu’à la juridiction d’appel, en passant par la  première instance.
Mohamed Abdel Aziz, ancien président de la République (2009/2019), a été jugé et  condamné  à 5 ans de prison ferme, la confiscation des biens et la dégradation civique « pour corruption et blanchiment » en janvier 2023 par une cour criminelle dédiée à la lutte contre la corruption.
Ses avocats dénoncent une cabale politique, orchestrée en violation de l’article 93 de la constitution.
 

Amadou Seck Seck
20/12/2024