L’avocat sénégalais a entrepris cette démarche après une visite rendue à son client au cours du week-end dernier, dans un contexte de début du deuxième et dernier mandat de Ghazouani, ami de 40 ans du plus célèbre prisonnier de Mauritanie.
Revenant sur la condamnation de l’ancien chef de l’Etat, contre laquelle la défense a fait appel, maitre Ly s’insurge contre une décision prise sur la base « de faits non établis, en violation de la constitution et des règles qui encadrent le procès pénal ».
Le document cite à titre d’illustration le piétinement « du principe de la non-rétroactivité des lois, la violation de l’immunité présidentielle par une interprétation dévoyée de la loi et de la doctrine unanimement admise en droit constitutionnel, à ne pas confondre avec l’impunité fonctionnelle ».
Le correspondance de maitre Clédor Ciré Ly rappelle également le traitement bancal d’une affaire comportant 15 inculpations, 13 mises en accusation, avec à l’arrivée « la libération de tous ces parias, sauf celui à qui la Mauritanie doit d’avoir mis en place les mécanismes institutionnels de lutte contre la corruption dans la législation interne sur la base de la convention de Mérida, ce qui donne une idée de l’absurdité de la procédure ».
Le document revient aussi sur la dimension politique et diplomatique de Mohamed Abdel Aziz « qui incarne une partie de l’histoire de la Mauritanie ».
Le collectif des avocats de l’ancien président de la République réclame son évacuation en France pour « suivi médical » depuis plusieurs semaines.
Revenant sur la condamnation de l’ancien chef de l’Etat, contre laquelle la défense a fait appel, maitre Ly s’insurge contre une décision prise sur la base « de faits non établis, en violation de la constitution et des règles qui encadrent le procès pénal ».
Le document cite à titre d’illustration le piétinement « du principe de la non-rétroactivité des lois, la violation de l’immunité présidentielle par une interprétation dévoyée de la loi et de la doctrine unanimement admise en droit constitutionnel, à ne pas confondre avec l’impunité fonctionnelle ».
Le correspondance de maitre Clédor Ciré Ly rappelle également le traitement bancal d’une affaire comportant 15 inculpations, 13 mises en accusation, avec à l’arrivée « la libération de tous ces parias, sauf celui à qui la Mauritanie doit d’avoir mis en place les mécanismes institutionnels de lutte contre la corruption dans la législation interne sur la base de la convention de Mérida, ce qui donne une idée de l’absurdité de la procédure ».
Le document revient aussi sur la dimension politique et diplomatique de Mohamed Abdel Aziz « qui incarne une partie de l’histoire de la Mauritanie ».
Le collectif des avocats de l’ancien président de la République réclame son évacuation en France pour « suivi médical » depuis plusieurs semaines.