Par Bocar SAKHO – L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass est devenu un point de blocage pour de nombreux citoyens, empêchés de voyager pour des raisons politico-judiciaires. Madiambal Diagne a été bloqué hier soir à l’Aibd au moment de faire ses formalités policières. Pour quelles raisons ? «Je me suis présenté à l’aéroport pour aller en Europe et au Canada. La police de l’aéroport m’a demandé de restituer un passeport diplomatique sénégalais parce qu’il y a des instructions en ce sens», expose l’ancien Administrateur général du Groupe Avenir Communication. Madiambal Diagne a servi une réponse invariable : «je leur ai dit que je n’ai jamais eu un passeport diplomatique. Je n’ai jamais présenté à l’aéroport un passeport diplomatique», poursuit le journaliste. Bien sûr, il a toujours voyagé avec un passeport ordinaire. Mais, les vérifications n’ont pas permis de lever les doutes des policiers de l’aéroport. «J’ai toujours voyagé avec mon passeport ordinaire avec mes visas. Ça a été toujours le cas. Je leur ai demandé de vérifier dans leurs machines, parce que ce n’est pas la première fois que je voyageais. Jamais on n’a enregistré un passeport diplomatique à mon nom. Ils ont vérifié et ont constaté qu’il n’y a jamais eu de passage avec un passeport diplomatique», relate-t-il.
«Je n’ai jamais eu un passeport diplomatique»
Aujourd’hui, Madiambal Diagne est tranché sur la question : «Je réitère encore une fois que je n’ai jamais possédé un passeport diplomatique. J’ai toujours refusé de l’avoir. Pourquoi me demande-t-on un document que je n’ai jamais possédé ? Qui n’existe pas ? Ils ne donneront jamais un numéro de passeport diplomatique à mon nom et la durée de validité. Je défie quiconque de me sortir une trace d’un passeport diplomatique possédé par Madiambal Diagne.»
Pour l’ancien patron du journal Le Quotidien, cette mesure est un alibi pour l’empêcher de sortir du territoire. «On ne m’empêche pas de voyager parce que je dois présenter un passeport diplomatique. Ils veulent m’empêcher de voyager alors qu’ils n’ont aucune raison de le faire. Ils ont tout essayé, cherché à me harceler, fait toutes les vérifications, mais ils n’ont rien trouvé contre moi. C’est cet alibi qu’ils trouvent, c’est désolant. Heureusement, j’ai pris sur moi de ne pas m’emporter, parce que c’était de la provocation. Ils cherchaient la petite bête pour pouvoir me coller des infractions. Je reste zen ! C’est peine perdue», ajoute-t-il. Finalement, il est rentré chez lui.
Nos tentatives de joindre les services du ministère de l’Intérieur et de la police sont restées vaines.
bsakho@lequotidien.sn
Cette «évidence» n’a pas poussé les policiers à lever cette restriction. Car ils sont restés sur les «instructions» reçues de leur hiérarchie. «Ils ont persisté à dire qu’ils ont reçu des instructions, et ces instructions m’empêchent de voyager sans leur donner un passeport que je garderais par devers moi», poursuit M. Diagne.Les dossiers Cheikh Yérim et Bougane classés sans suite
«Je n’ai jamais eu un passeport diplomatique»
Aujourd’hui, Madiambal Diagne est tranché sur la question : «Je réitère encore une fois que je n’ai jamais possédé un passeport diplomatique. J’ai toujours refusé de l’avoir. Pourquoi me demande-t-on un document que je n’ai jamais possédé ? Qui n’existe pas ? Ils ne donneront jamais un numéro de passeport diplomatique à mon nom et la durée de validité. Je défie quiconque de me sortir une trace d’un passeport diplomatique possédé par Madiambal Diagne.»
Pour l’ancien patron du journal Le Quotidien, cette mesure est un alibi pour l’empêcher de sortir du territoire. «On ne m’empêche pas de voyager parce que je dois présenter un passeport diplomatique. Ils veulent m’empêcher de voyager alors qu’ils n’ont aucune raison de le faire. Ils ont tout essayé, cherché à me harceler, fait toutes les vérifications, mais ils n’ont rien trouvé contre moi. C’est cet alibi qu’ils trouvent, c’est désolant. Heureusement, j’ai pris sur moi de ne pas m’emporter, parce que c’était de la provocation. Ils cherchaient la petite bête pour pouvoir me coller des infractions. Je reste zen ! C’est peine perdue», ajoute-t-il. Finalement, il est rentré chez lui.
Cet épisode sur les restrictions des libertés arrive dans un contexte politico-judiciaire extrêmement tendu. Après plusieurs heures de garde à vue, Cheikh Yérim Seck, Kader Dia, Bougane Guèye Dany dont les dossiers ont été classés sans suite, ont été libérés. Il s’agit d’une période de restrictions de libertés dénoncée par les défenseurs des droits de l’Homme et la Société civile.Y’en a marre recadre les autorités
Nos tentatives de joindre les services du ministère de l’Intérieur et de la police sont restées vaines.
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