Un acte présumé commis par des militaires maliens, avec l’appui d’éléments de la milice russe Wagner.
Ce grave incident a déclenché un véritable ballet diplomatique entre les deux pays frères, liés par le Destin dans un Sahel aux contours géographiques et historiques très confus, en proie au terrorisme et au crime transfrontalier croissants depuis une quinzaine d’années. Un véritable casse-tête pour tous les cadres supérieurs de l’administration territoriale – gouverneurs, préfets et chefs d’arrondissement – à l’Est de la Mauritanie, confrontés à l’existence de populations locales nantis de papiers mauritaniens en territoire malien ou présentant, à l’inverse, des pièces maliennes d’identité sur le territoire mauritanien.
Voilà l’imbroglio historico-géographique d’une frontière mal tracée, sinon pas vraiment définie, que Nouakchott et Bamako doivent apprendre à gérer avec intelligence pour éviter de nouveaux drames et souffrances au peuple. C’est en cet esprit de gestion responsable que le président Mohamed El Ghazouani a reçu en audience, au début de la semaine dernière, une délégation malienne conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, et comprenant notamment son homologue de la Défense, Saïdo Camara, souvent présenté comme l’homme fort de la junte au pouvoir à Bamako.
Quelques jours plus tard, le ministre mauritanien de la Défense, Hanana ould Sidi, a été reçu de même au Palais de la Colline de Koulouba par le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta. Ces allées et venues de la diplomatie sécuritaire ont permis à Bamako de réaffirmer ses bonnes dispositions à raffermir les relations historiques fraternelles avec la Mauritanie et de calmer l’exaspération de Nouakchott face à l’insécurité grandissante et la multiplication des bavures à l’Est.
Ce grave incident a déclenché un véritable ballet diplomatique entre les deux pays frères, liés par le Destin dans un Sahel aux contours géographiques et historiques très confus, en proie au terrorisme et au crime transfrontalier croissants depuis une quinzaine d’années. Un véritable casse-tête pour tous les cadres supérieurs de l’administration territoriale – gouverneurs, préfets et chefs d’arrondissement – à l’Est de la Mauritanie, confrontés à l’existence de populations locales nantis de papiers mauritaniens en territoire malien ou présentant, à l’inverse, des pièces maliennes d’identité sur le territoire mauritanien.
Voilà l’imbroglio historico-géographique d’une frontière mal tracée, sinon pas vraiment définie, que Nouakchott et Bamako doivent apprendre à gérer avec intelligence pour éviter de nouveaux drames et souffrances au peuple. C’est en cet esprit de gestion responsable que le président Mohamed El Ghazouani a reçu en audience, au début de la semaine dernière, une délégation malienne conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, et comprenant notamment son homologue de la Défense, Saïdo Camara, souvent présenté comme l’homme fort de la junte au pouvoir à Bamako.
Quelques jours plus tard, le ministre mauritanien de la Défense, Hanana ould Sidi, a été reçu de même au Palais de la Colline de Koulouba par le président de la Transition au Mali, le colonel Assimi Goïta. Ces allées et venues de la diplomatie sécuritaire ont permis à Bamako de réaffirmer ses bonnes dispositions à raffermir les relations historiques fraternelles avec la Mauritanie et de calmer l’exaspération de Nouakchott face à l’insécurité grandissante et la multiplication des bavures à l’Est.