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Scandale : Aser, le contrat cassé et le pot- de-vin de 7 millions d’euros détourné / Actualites, Communiqué / Par Afrique Midi / 13 septembre 2024

Vendredi 13 Septembre 2024

Le fameux contrat de l’Aser refait surface. Selon les sources bien informées, un élu proche du pouvoir est mouillé jusqu’au cou dans cette nébuleuse qui pue la corruption à coup de milliards. En effet les Espagnols auraient décaissé la faramineuse somme de 7 millions d’euros soit la bagatelle de 5 milliards CFA pour torpiller le marché de l’électrification rurale gagné par AEE Power Sénégal .


C’est l’auteur de ce scandaleux deal qui aurait manipulé le nouveau DG de l’Aser pour casser le contrat de Aee Power Sénégal malgré la décision del’Arcop rendue en sa faveur que le nouveau directeur de l’Aser refuse d’appliquer.
7 millions d’euros, c’est le montant détourné par ce très proche du nouveau pouvoir Sénégalais qui a fait croire aux espagnols agir au nom d’une Haute Autorité et qui rêve d’être le maire d’une grande ville du Sénégal . Pris de peur panique depuis que le pot aux roses a été découvert, il fait actuellement la ronde des médias Sénégalais pour bloquer les articles sur le sujet et à coup de millions. Mais le fait est que Aee power Espagne ne pourra jamais exécuter le projet sans AEE Power Sénégal. Et après le décaissement de la banque santander, le jub, jubal, jubanti a donc du grain à moudre pour éviter au nouveau régime un autre gros scandale et surtout d’être taxé de protéger des faussaires et des corrompus.
Interpellés par la rédaction d’afriquemidi, des responsables de Aee power Sénégal se sont refusés à tout commentaire, promettant juste d’aller au bout de cette affaire qui va, à coup sûr, faire les choux gras de la
presse internationale dans les tous prochains jours sans compter l’incident diplomatique qui fleure mauvais, si les personnalités mouillées tiennent mordicus à casser le contrat.
Afriquemidi, promet de vous revenir avec de croustillants détails sur les éléments de la corruption à 7 millions d’euros .
Du rififi en perspective!!!
La rédaction







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Procès Aziz : les avocats de l’Etat déplorent l’absence de retenue de l’ex président

Le collectif des avocats de l’Etat de Mauritanie, constitué partie-civile dans l’affaire numéro 01/2021, portant sur des faits présumés de corruption, contre Mohamed ould Abdel Aziz, ex chef de l’état, dans le rôle du principal accusé et ses compagnons, déplore 0l’attitude de ce dernier, à l’occasion des débats devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Nouakchott, après4 jours de procès, dans une déclaration rendue publique vendredi.

La juridiction d’appel examine ce dossier depuis le lundi 16 décembre.
Maître Brahim Ebety et ses camarades, s’indignent de  l’attitude de l’accusé principal dans cette affaire, qui « au lieu de répondre avec sérénité, réfuter  les  faits répréhensibles qui lui sont reprochés, a préféré se livrer à un interminable monologue, pour transformer la salle d’audience en tribune politique, dans le but de vendre un récit idéalisé de ce qu’il considère comme étant les réalisations de sa décennie, c'est-à-dire de sa propre personne ».
Un exercice effréné  de narcissisme inédit, à travers lequel l’ex homme fort  de Nouakchott, se présente comme « le fondateur et le sauveur de la Mauritanie à chaque fois qu’elle fût menacée dans le passé, se glorifiant d’avoir réussi 2 coups d’état et annonçant à demi- mots, un troisième».
Un rouleau compresseur « de médisances et remarques désobligeantes,  aux quels  personne n’échappe : la classe politique, les hommes d’affaires, les fonctionnaires de l’Etat, l’un des plus illustres hommes de savoir et de religion de notre pays (et même du monde islamique), les médecins, les institutions privées et bien évidemment, tous ceux qui ont tenu à un moment ou un autre, les rênes du pouvoir de l’indépendance à nos jours ».
Décrivant la Mauritanie comme une immense poubelle, Mohamed Abdel Aziz a fait siffler les oreilles dans la salle d’audience, avec de larges échos distillés bien au-delà celle ci, en rappelant « son rôle » dans la résolution du problème de la dette dormante de la Mauritanie  vis-à-vis du Koweït,  événement pourtant  survenu  en 2021, donc après son départ de la présidence.
Les attaques de l’ancien président de la République, cognant sur tout ce bouge,  ont également égratigné certains pays frères, à l’image du Maroc et du Sénégal….
Au-delà de la polémique politique  et « de l’absence de retenu » de la part d’un ancien président de la République, déballant sur « des sujets  sensibles » le collectif des avocats de l’Etat de Mauritanie  relève que Mohamed Abdel Aziz « reconnait être détenteur d’une immense fortune, son rôle dans l’attribution des marchés publics, dans l’administration des entreprises ». Des éléments en conformité avec les aveux d’autres accusés « sur des faits précis, concrets et détaillés » aboutissant  « des présomptions concordantes et solides » qui donnent une idée du préjudice subi par la partie-civile, lequel  apparait en toile de fond depuis l’instruction, jusqu’à la juridiction d’appel, en passant par la  première instance.
Mohamed Abdel Aziz, ancien président de la République (2009/2019), a été jugé et  condamné  à 5 ans de prison ferme, la confiscation des biens et la dégradation civique « pour corruption et blanchiment » en janvier 2023 par une cour criminelle dédiée à la lutte contre la corruption.
Ses avocats dénoncent une cabale politique, orchestrée en violation de l’article 93 de la constitution.
 

Amadou Seck Seck
20/12/2024