Les journalistes Cheikh Yerim Seck et Kader Dia se trouvent sous le régime de garde à vue et devrait être présentés au procureur ce mercredi.
Quant à Mr Bougane Gueye Dany et Mme Dieguy Diop, ils sont convoqués à la Division des Investigations Criminelles(DIC), mercredi. Certaines sources font également d’une nouvelle convocation pour Bah Diakhaté.
Toutes ces cibles de harcèlement judiciaire sont soit des opposants, soit des hommes de médias, critiques vis-à-vis du nouveau pouvoir de Dakar.
Ainsi, prés de 6 mois après l’avènement du duo populiste Bassirou Diomaye Faye/Ousmane Sonko, une véritable chape de plomb semble s’abattre sur l’espace politique et médiatique du Sénégal.
Le débat public débouche régulièrement sur une convocation à la Division des Investigations Criminelle (DIC), suivie d’une mesure de garde à vue, une présentation au procureur, la saisine d’un juge d’instruction aux mains liées, qui place systématiquement la personne inculpée en détention préventive « pour diffusion de fausses nouvelles». Le scénario devient classique depuis quelques mois.
Une procédure bizarre, car les personnes aux quelles ce délit est reproché assume leurs propos, estimant qu’ils ne constituent pas une infraction. Ainsi, des affaires simples, pouvant être déférées devant la prochaine audience des flagrants délits, sont envoyées à un juge d’instruction aux mains liées, avec l’objectif de placement d’adversaires politiques en longue détention.
Devant une justice aux ordres des politiciens, l’activiste républicain Bah Diakhaté, semble avoir bénéficié « d’un traitement de faveur ».
Après avoir assumé ses propos, il a été envoyé en flagrant délit et écopé d’une peine de 3 mois de prison ferme, contre laquelle ses avocats ont interjeté appel.
Pourquoi ouvrir une information judiciaire pour diffusion de fausses nouvelles, alors que la personne déférée devant le procureur confirme ses déclarations et peut être renvoyée devant le tribunal des flagrants délits? Ce comportement des magistrats du parquet, est l’une des plaies du fonctionnement de la justice, à l’origine du surpeuplement des prisons dans de nombreux pays africains.
Quant à Mr Bougane Gueye Dany et Mme Dieguy Diop, ils sont convoqués à la Division des Investigations Criminelles(DIC), mercredi. Certaines sources font également d’une nouvelle convocation pour Bah Diakhaté.
Toutes ces cibles de harcèlement judiciaire sont soit des opposants, soit des hommes de médias, critiques vis-à-vis du nouveau pouvoir de Dakar.
Ainsi, prés de 6 mois après l’avènement du duo populiste Bassirou Diomaye Faye/Ousmane Sonko, une véritable chape de plomb semble s’abattre sur l’espace politique et médiatique du Sénégal.
Le débat public débouche régulièrement sur une convocation à la Division des Investigations Criminelle (DIC), suivie d’une mesure de garde à vue, une présentation au procureur, la saisine d’un juge d’instruction aux mains liées, qui place systématiquement la personne inculpée en détention préventive « pour diffusion de fausses nouvelles». Le scénario devient classique depuis quelques mois.
Une procédure bizarre, car les personnes aux quelles ce délit est reproché assume leurs propos, estimant qu’ils ne constituent pas une infraction. Ainsi, des affaires simples, pouvant être déférées devant la prochaine audience des flagrants délits, sont envoyées à un juge d’instruction aux mains liées, avec l’objectif de placement d’adversaires politiques en longue détention.
Devant une justice aux ordres des politiciens, l’activiste républicain Bah Diakhaté, semble avoir bénéficié « d’un traitement de faveur ».
Après avoir assumé ses propos, il a été envoyé en flagrant délit et écopé d’une peine de 3 mois de prison ferme, contre laquelle ses avocats ont interjeté appel.
Pourquoi ouvrir une information judiciaire pour diffusion de fausses nouvelles, alors que la personne déférée devant le procureur confirme ses déclarations et peut être renvoyée devant le tribunal des flagrants délits? Ce comportement des magistrats du parquet, est l’une des plaies du fonctionnement de la justice, à l’origine du surpeuplement des prisons dans de nombreux pays africains.