Des discussions ouvertes une quinzaine de jours après la visite à Nouakchott, de la présidente de la Commission de l’Union Européenne (UE), Mme Ursula Von Der Leyen, accompagnée du premier Ministre espagnole, Pedro Sanchez, les 09 et 10 février dernier.
Ce voyage était largement axé sur la question de la migration, l’épineux problème de l’expansion du terrorisme et de l’insécurité au Sahel, avec la présence de prés de 160.000 réfugiés maliens dans la région du Hodh Oriental, dont 104.000 dans le seul camp de MBera.
Un épisode diplomatique qui a débouché sur l’annonce d’une aide de 210 millions d’euros en faveur de Nouakchott, confrontée aux défis de l’insécurité dans le Sahel, l’afflux de réfugiés et le transit des migrants de l’Afrique subsaharienne vers l’espace européen, au prix de leur vie exposée à la furie de l’océan
Ce voyage était largement axé sur la question de la migration, l’épineux problème de l’expansion du terrorisme et de l’insécurité au Sahel, avec la présence de prés de 160.000 réfugiés maliens dans la région du Hodh Oriental, dont 104.000 dans le seul camp de MBera.
Un épisode diplomatique qui a débouché sur l’annonce d’une aide de 210 millions d’euros en faveur de Nouakchott, confrontée aux défis de l’insécurité dans le Sahel, l’afflux de réfugiés et le transit des migrants de l’Afrique subsaharienne vers l’espace européen, au prix de leur vie exposée à la furie de l’océan
Colère noire de l’opposition
Face à ces négociations, la minorité parlementaire, qui a tenu un conclave jeudi, au siège de l’Institution de l’Opposition Démocratique (IOD), dénonce l’éventualité «d’un accord avec l’Union Européenne (UE), portant sur l’accueil et l’hébergement, de migrants refoulés de l’espace européen, qui représente une menace contre la sécurité nationale, pourrait avoir un impact direct sur la composition de la population, les valeurs religieuses, culturelles et l’avenir des générations.
Une entente qui constitue aussi une hypothèque contre les ressources économiques limitées du pays, avec les risques de créer des conditions favorables à l’expansion de la criminalité transfrontalière ».
L’opposition minimise par ailleurs « la contre partie d’une aide financière, ne représentant en réalité que des miettes, qui subiront le même sort que les énormes ressources du pays, englouties par les poches de fonctionnaires corrompus».
Face à ces négociations, la minorité parlementaire, qui a tenu un conclave jeudi, au siège de l’Institution de l’Opposition Démocratique (IOD), dénonce l’éventualité «d’un accord avec l’Union Européenne (UE), portant sur l’accueil et l’hébergement, de migrants refoulés de l’espace européen, qui représente une menace contre la sécurité nationale, pourrait avoir un impact direct sur la composition de la population, les valeurs religieuses, culturelles et l’avenir des générations.
Une entente qui constitue aussi une hypothèque contre les ressources économiques limitées du pays, avec les risques de créer des conditions favorables à l’expansion de la criminalité transfrontalière ».
L’opposition minimise par ailleurs « la contre partie d’une aide financière, ne représentant en réalité que des miettes, qui subiront le même sort que les énormes ressources du pays, englouties par les poches de fonctionnaires corrompus».
Une déclaration de l’opposition représentée au parlement, signée par plusieurs partis politiques et mouvements : le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD/Tawassoul), le Front Républicain pour l’Unité et la Démocratie (FRUD),l’ Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR), RAG, l’Alliance Populaire Progressiste (APP) et Mauritanie en Avant
Le gouvernement monte au créneau
Face à une polémique qui enfle et des allégations à l’origine d’une véritable levée de boucliers, le gouvernement est sorti de sa réserve pour monter au créneau, en jouant au sapeur pompier.
Une réaction matérialisée par un communiqué du ministère de l’intérieur, affirmant que «la Mauritanie ne sera jamais la patrie alternative des migrants illégaux.
Les discussions entre les deux (2) parties sont en cour. La porte des négociations est ouverte, avec l’objectif de parvenir à une compréhension commune, qui serve l’intérêt des parties, dans le domaine de la gestion de la migration légale et de la lutte contre l’immigration clandestine et tienne compte des défis aux quels la Mauritanie est confrontée, loin de l’hypothèse de l’installation de migrants illégaux dans le pays».
Le gouvernement monte au créneau
Face à une polémique qui enfle et des allégations à l’origine d’une véritable levée de boucliers, le gouvernement est sorti de sa réserve pour monter au créneau, en jouant au sapeur pompier.
Une réaction matérialisée par un communiqué du ministère de l’intérieur, affirmant que «la Mauritanie ne sera jamais la patrie alternative des migrants illégaux.
Les discussions entre les deux (2) parties sont en cour. La porte des négociations est ouverte, avec l’objectif de parvenir à une compréhension commune, qui serve l’intérêt des parties, dans le domaine de la gestion de la migration légale et de la lutte contre l’immigration clandestine et tienne compte des défis aux quels la Mauritanie est confrontée, loin de l’hypothèse de l’installation de migrants illégaux dans le pays».