Un phénomène qui survient quelques jours après une subite hausse des taxes
douanières au point frontalier de Guerguerat, reliant le royaume du Maroc à
la Mauritanie, et par extension à l’espace de la Communauté Economique des
Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sur la charge des camions gros
porteurs qui amènent ces denrées.
Ainsi, la taxe sur la cargaison de fruits et légumes, d’un véhicule est passée de
70.000 MRU à 190.000 MRU, soit une hausse d’environ 77% sur le coût
anciennement en vigueur. La conséquence immédiate est ressentie chez les
transitaires dont les opérations sont fortement ralenties du fait du nombre
très peu de véhicules en mesure de remplir les nouvelles conditions.
Le passage frontalier de Guerguerat est le principal point par lequel transite
l’approvisionnement des marchés des villes de Nouadhibou et Nouakchott, en
fruits et légumes.
Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore communiqué sur ces nouvelles
mesures.
Sont-elles destinées à protéger la production nationale ?
Quelle part des besoins des consommateurs mauritaniens les fruits et légumes
localement produits seraient en mesure de couvrir ?
En attendant la réponse à ces questions, le porte monnaie de la ménagère va
payer les pots cassés.
douanières au point frontalier de Guerguerat, reliant le royaume du Maroc à
la Mauritanie, et par extension à l’espace de la Communauté Economique des
Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), sur la charge des camions gros
porteurs qui amènent ces denrées.
Ainsi, la taxe sur la cargaison de fruits et légumes, d’un véhicule est passée de
70.000 MRU à 190.000 MRU, soit une hausse d’environ 77% sur le coût
anciennement en vigueur. La conséquence immédiate est ressentie chez les
transitaires dont les opérations sont fortement ralenties du fait du nombre
très peu de véhicules en mesure de remplir les nouvelles conditions.
Le passage frontalier de Guerguerat est le principal point par lequel transite
l’approvisionnement des marchés des villes de Nouadhibou et Nouakchott, en
fruits et légumes.
Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore communiqué sur ces nouvelles
mesures.
Sont-elles destinées à protéger la production nationale ?
Quelle part des besoins des consommateurs mauritaniens les fruits et légumes
localement produits seraient en mesure de couvrir ?
En attendant la réponse à ces questions, le porte monnaie de la ménagère va
payer les pots cassés.